lundi 7 mars 2011

Hérésie d'Horus: Mechanicum

"Le Savoir c’est le Pouvoir
Alors que les flammes insidieuses de la trahison se répandent dans l’Imperium, Horus commence à mobiliser les forces qui lui sont loyales et complote afin de corrompre ou d’anéantir ceux qui tentent de s’élever contre ses projets. Un combat s’engage, un combat pour le cœur et l’âme des forces impériales dans lequel l’Astartes, l’armée impériale, les légions Titaniques et bien d’autres encore vont être entraînés, avec ou sans leur consentement. Dans ce récit aux proportions épiques, Graham McNeill nous plonge dans l’histoire de la guerre civile qui déchira Mars et qui fut à l’origine du Mechanicum noir."


Nous voici donc sur Mars, la planète rouge, rouge comme le sont les robes du Méchanicum - du moins celles des loyalistes.
Comment vous dire? J'ai adoré ce livre, tout simplement. Bon oui, y'a des lourdeurs, y'a des contradictions, y'a des effets trop cool, mais il y a surtout du rythme, et ça j'aime.
En plus dès l'ouverture on sait qu'on est dans une ère de légende, ça sent le 30ème millénaire, et comme on est sur Mars, c'est plein de machines.
Pour moi l'Adeptus Mechanicus est l'organisation définissant le mieux l'univers de WH40k, et malheureusement une des moins décrite dans le fluff actuel. Alors tout un roman se passant sur Mars: youhou!

Ce que j'ai vraiment aimé: les ordres de chevaliers titans! Avec un vrai esprit chevaleresque en prime, ça ne gâche rien. On y parle aussi des légions titanesque et de leurs guerres intestines, et c'est jouissif aussi. Et puis la révélation sur l'underground de la planète rouge...

Ce que je n'ai pas aimé: l'Empereur passe une fois encore pour un gros débile, mais là bon, faire parler un être exceptionnel quand on est un écrivain moyen c'est peut être une erreur, erreur que tous les auteurs de la BL auraient dû éviter.
Je n'ai pas non plus aimé le côté "béni oui-oui" des dirigeants des légios loyalistes, ça fait pas crédible pour un balle, pas plus d'ailleurs que le Schisme.
Ah oui je vous ai pas encore parlé de celui-là. Une fois immergé dans le récit les erreurs apparaissent moins grosses parce que l'écriture est assez élaborée pour masquer les ratés, mais ça c'est un sacré morceau à avaler. La moitié du Mechanicum parle ouvertement de la rébellion d'Horus AVANT que celle-ci n'ait officiellement démarré et personne n'avertit Terra... Dur à avaler disais-je.

Cependant comme je le disais l'écriture dissimule les fautes et le récit est agréable à suivre. Si on se laisse prendre par l'intrigue on passe un très bon moment sur la planète rouge. Je recommande donc la lecture de ce livre.

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