dimanche 20 mars 2011

Hérésie d'Horus: la bataille des Abysses

"Alors que la nouvelle de la trahison d’Horus se répand, la Grande Croisade s’arrête alors que les primarques et leur légion décident leur allégeance, loyaux envers l’Empereur, ou rejoindre la rébellion et les rangs du Maître de Guerre Horus.

Alors que le Maître de Guerre déploie ses forces, des Astartes loyalistes apprennent que la légion Word Bearers a envoyé une flotte vers Ultramar, le monde natal de la légion des Ultramarines, pour le détruire. À moins qu’ils ne parviennent à l’intercepter et la détruire, les Ultramarines risquent de se voir porter un coup dont ils ne pourront jamais se remettre.

La Bataille des Abysses continue le récit épique de l’Hérésie d’Horus, une guerre civile galactique qui a failli provoquer l’extinction de l’humanité."

Le sentiment sur l'histoire:
Bon bon bon...

Moué

*tousse tousse, regarde ses pieds*
Ça se lit quoi...

Franchement, c'est un coup dans l'eau. D'après ce que j'ai déjà lu de Ben Counter (voir ici et ) je me rends bien compte qu'il aime "humaniser" les Astartes. C'est peut être pour ça que le chef des Schtroumpfs est tellement "torturé". Mais sincèrement, pfffiou quoi. Pour un chef, c'est surtout un lourd qui doute mais qui va au bout de son idée pas parce qu'il le sent, non, mais parce qu'une fois engagé sur une voie il ne peut pas faire demi-tour, c'est pas dans sa conception du monde.

J'ai pas vraiment accroché, déjà parce que certaines scènes cruciales pour se faire un film dans sa tête ne sont pas assez détaillées alors que des scènes inutiles sont bien décrites (si vous me suivez).
Et le méchant, mon Dieu mais qu'il est con. Et arrogant avec ça.
A sa décharge je dirais qu'un bon adversaire peut vous tirer vers le haut, et bon pas de chance il est tombé sur Cestus des Ultramarines...

J'espérais tomber sur un bon "space opera" avec de la bataille navale dedans, ben faudra repasser pour le croustillant. Ça m'a juste donné envie de relire la trilogie de Star Wars "la croisade noire du Jedi fou" de Timothy Zahn.
Ici les adversaires s'affrontent comme si c'était moi qui les dirigeait dans une partie de Battlefleet Gothic, et j'y ai jamais joué c'est pour dire.
La tension des combats atteint des sommets de platitude, les relations entre humains et Astartes sont nulles, pourtant on sent bien que l'ami Ben essaye des trucs, mais il n'y arrive pas.

Il nous donne néanmoins quelques petites miettes d'inventions intéressantes (à moins que ça ne soit de l'archéofluff remis au goût du jour), comme, par exemple, un genre de police anti-possession lors des sauts dans le warp.

Sinon, d'un point de vue intégration dans l'histoire de l'Hérésie, ce volume n'apporte absolument rien, si ce n'est une petite excuse aux Word Bearers sur le "pourquoi ils n'ont pas défoncé les Ultramarines sur Calth", mais franchement, c'est une histoire pour rien.
Elle se passe pendant l'Hérésie, c'est tout. Dans ce contexte je préfère de loin les Chroniques de l'Hérésie.

Donc en résumé: franchement dispensable, moi j'ai eu du mal à me mettre dans le récit, mais si on a du temps et de l'argent à dépenser, on peut toujours prendre ce livre, ça n'est pas une bouse ultime non plus.
De Ben Counter préférez la lecture de Chevalier Gris.

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